Excel - formules de calcul :
Aide-mémoire des fonctions, 
des pointeurs  et  des opérateurs

 

Pour bien connaître Excel, il ne suffit pas de connaître toutes ses commandes,
il faut aussi connaître ses principales fonctions de calcul !

Vous trouverez ici un choix des meilleures fonctions d’Excel,
celles que vous utiliserez tous, un jour ou l’autre…

Pour maîtriser vos formules, vous trouverez également ici un mémo des opérateurs
ainsi qu’un récapitulatif des pointeurs de la souris qu’il est essentiel de bien comprendre.

 

Cliquez simplement sur un mot-clef (dans le sommaire à gauche) pour y accéder instantanément…

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en glissant sur le bord droit de l'ascenseur (c'est difficile à attraper!...
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I -         Fonctions choisies : le top 50…Retour en haut

Les fonctions d’Excel sont des mots réservés que l’on peut taper dans une formule
pour obtenir facilement un résultat élaboré. 

Sont ici détaillées les 50 fonctions les plus importantes.

 

Toutes les fonctions d’Excel utilisent des parenthèses.

 

Entre ces parenthèses, on précise les contraintes du calcul : Excel appelle arguments ces informations entre parenthèses.

Les arguments sont séparés par le signe point-virgule  ; 

 

Certaines fonctions n’ont pas besoin d’arguments : on tape alors 2 parenthèses collées.
D’autres n’ont besoin que d’un seul argument : on n’a pas besoin de point-virgule dans ce cas.

 

J’ai souvent mis des espaces autour des points-virgules et des parenthèses pour une bonne lisibilité,
mais attention : il ne faut JAMAIS taper d’espace dans les formules !      

Objectif

Fonction, syntaxe et exemples

Pour additionner de nombreuses cellules,
sans avoir à les citer toutes dans la formule,
il faut utiliser la fonction
SOMME,
et décrire la plage de cellules à sommer.

Le signe deux-points :    dit  « jusqu’à »,
le signe point-virgule ;   dit  « et ».

Syntaxe :
SOMME ( plage )

Exemples :
SOMME ( B2 : B30 )
SOMME ( MontantHT )
SOMME ( TotalSem1 ; TotalSem2 )

Avantages de la fonction SOMME
sur l’opérateur
+ :

 

·    Ignorer les cellules contenant du texte.
A
vec +, on a un message d’erreur si une des cellules sommées contient un texte !.

·    Décrire rapidement un grand nombre de cellules.
Avec +, la saisie est longue et fastidieuse.

·    Décrire la plage de façon fiable, sans oubli.
Avec l’opérateur +, le risque d’erreur est grand : oubli, doublon, erreur de pointage.

·    Permettre des insertions futures au cœur de la plage sommée.
Avec +, les futures insertions ne seront pas concernées par l’addition.

Astuce  -  Conseil

Vous allez être tenté de placer vos sommes en dessous des données de base, même si vos données de base sont régulièrement augmentées de saisies nouvelles.
Ceci va vous obliger à insérer des lignes chaque fois que vous aurez des saisies à opérer.

Il est beaucoup plus malin de placer les sommes en tête, au-dessus des données de base, et en visant une plage beaucoup plus vaste que la zone des données actuellement saisies (voir exemple ci-dessus) : toute la colonne par exemple (sans prendre la formule elle-même, attention !!!).

Vous aimerez sûrement voir immédiatement vos données de synthèse, en haut des colonnes, dès que vous entrez dans le classeur, et dans le volet haut, même pendant vos déplacements et corrections des données de base !    Essayez ! vous verrez…

Pour classer vos données, en plus de la commande Données Trier qui agit ponctuellement, sur demande, on peut déterminer le rang d’une cellule dans une plage de cellules avec la fonction  RANG.

On calculera le rang de la première cellule, puis on recopiera cette formule pour calculer le rang des autres.

Mais il faudra faire attention à figer la plage de référence (avec des dollars, touche F4) pour qu’elle reste la même dans toutes les copies.

 

 

 

 

 

 


Vous observez sur cet exemple que
la fonction RANG est souvent utilement complétée par la commande
Format Mise en forme conditionnelle

qui permet, ici, d’afficher automatiquement les 10 premiers en fond bleu, et les derniers (après le rang 20) en rouge
Les autres restant sur fond blanc…

 






























Syntaxe :   RANG ( cellule ; plage )

Exemple ci-dessus…

Dans le même ordre d’idées (classement), on évoquera des fonctions simples qui permettent, à partir d’une plage de cellules, d’extraire la plus grande, la plus petite, le nombre de valeurs, la moyenne…

Fonctions
MIN, MAX, NB, NBVAL, MOYENNE

En jouant d’astuce, on peut décupler les performances d’une fonction : par exemple,
pour plafonner un calcul, je vais utiliser
MIN ( calcul ; plafond ).   
De même, pour ne pas dépasser un plancher, je vais utiliser
MAX ( calcul ; plancher ).

Exemples :
MIN ( base * taux ; PlafondSécu ) 
pour plafonner un calcul de cotisation sociale.
MAX ( CA * 0,10 ; Fixe ) pour ne jamais payer un vendeur moins que le minimum fixe prévu   (plancher).

Syntaxe : MIN ( plage )
MAX ( plage )
MOYENNE ( plage )
NB ( plage
)
NBVAL ( plage )

Exemples :

MAX ( B2 : B120 ) sort le plus grand nombre.

MOYENNE ( Notes ) calcule la moyenne.

NB ( C5 : C37 ) calcule le nombre de valeurs
numériques  en ignorant les textes  éventuels.

NBVAL ( C5 : C37 ) calcule le nombre de cellules  non vides,  en comptant les textes et les chiffres.

Pour saisir et manipuler des dates et des délais, il faut connaître les  fonctions date :

Excel utilise un calendrierchaque jour est un rang par rapport au 1er janvier 1900.

C’est ainsi que le 9 juillet 2001 est le chiffre 37 081 mis au format  j mmmm aaaa

Par ailleurs, les heures sont naturellement des fractions de jour : 12h (midi) est 0,5, 18h est 0,75, 6h du matin est 0,25, etc.

Donc, le lundi 9 juillet 2001 à 6h se dit 37 081,25 au format jjjj j mmmm aaaa " à " h"h"

On utilise les séparateurs / ou – (slash ou tiret) pour saisir les dates.  On utilise le séparateur : (deux points) pour saisir les heures.

Exemple : il suffit de saisir 9/7 pour le lundi 9 juillet 2001, car Excel devine que sans année spécifiée, c’est l’année en cours qu’il faut prendre.

Autre exemple : pour saisir 6h, il faut taper 6:0 (c’est le :0 qui signale à Excel qu’il s’agit d’une heure).

Soustraire deux dates donne un délai.

Additionner ou soustraire une date et un délai donne une date

Additionner deux dates est absurde. Multiplier ou diviser 2 dates également.

Pour découvrir seul l’intégralité des fonctions offertes par Excel, appelez l’Aide en ligne , pas avec la touche F1 : le trombonne est totalement incompétent, il ne comprend rien aux questions : utilisez plutôt la commande ? (point d’interro­gation) Sommaire et Index, à droite du menu, et cherchez le mot fonctions, de date…

Même éteint, l’ordinateur mémorise la date et l’heure (avec une pile)

On peut donc récupérer  « la date-sytème »
et  « l’heure-système » :

=AUJOURDHUI ( )     rend la date sytème (pas l’heure),
donc un nombre entier.

=MAINTENANT ( )     rend la date et l’heure système,
donc un nombre décimal.

=DATE ( année ; mois ; jour ) rend le nombre correspondant à la date décrite.  Par exemple, DATE(01;07;09) rend 37 081.
Avec cette fonction, on peut créer une date de toute pièces, morceau par morceau…

Par exemple :                =DATE ( AnnéeAchat + 1 ; MoisAchat ; 1 )
permet de calculer la première date anniversaire d’un achat, au 1er du mois.

=JOUR ( date ) ,    MOIS ( date )    et    ANNEE ( date )
permettent d’extraire une partie de la date,
pour effectuer des tests ou recomposer une autre date.

Les formats personnalisés à connaître sont :

        Code                                 Format                               Exemple
            j                              jour sur 1 chiffre                              9
            jj                             jour sur 2 chiffres                            09
            jjj                              jour sur 3 lettres                            lun
           jjjj                         jour en toutes lettres                      lundi
            

           m                            mois sur 1 chiffre                             7
         mm                          mois sur 2 chiffres                           07
        mmm                     mois sur 3 ou 4 lettres                        juil
      mmmm                   mois en toutes lettres                     juillet
            

          aa                         année sur 2 chiffres                         01
       aaaa                      année sur 4 chiffres                       2001

            h                           heure sur 1 chiffre                            6
          hh                          heure sur 2 chiffres                          06
           m                        minutes sur un chiffre                         0
         mm                       minutes sur 2 chiffres                        00

Vous noterez que ET ( cond1 ; cond2 ; cond3…)  et  OU ( cond1 ; cond2 ; cond3…) sont des fonctions à utiliser à l’intérieur du premier argument des fonctions SI.     

Un bloc "ET" ou un bloc "OU" génère VRAI ou FAUX.      

Le SI s’en sert ensuite pour agir…

 

 

 

 

La fonction DATEDIF    (pour les calculs d'âge)   (voir le site de Laurent Longre sur  http://longre.free.fr/)

DATEDIF fait partie des fonctions masquées d'Excel. Elle n'est pas référencée par l'aide en ligne. Elle est pourtant bien commode…

DATEDIF permet de  calculer la différence entre deux dates en années, mois et jours.

Syntaxe : =DATEDIF ( Date1 ; Date2 ; Intervalle )

Cette fonction renvoie la différence entre Date1 et Date2 (Date2 >= Date1) selon l'argument Intervalle, qui peut prendre les valeurs suivantes :
                                                         "y" : différence en années
                                                         "m" : différence en mois
                                                         "d" : différence en jours
                                                         "ym" : différence en mois, une fois les années soustraites
                                                         "yd" : différence en jours, une fois les années soustraites
                                                         "md" : différence en jours, une fois les années et les mois soustraits

Exemple :    =DATEDIF ( "5/4/1990" ; "15/8/99" ; Intervalle )
renvoie les valeurs suivantes selon la valeur de l'argument Intervalle :
"y" : 9 (ans)
 "m" : 112 (mois)
"d" : 3419 (jours)
"ym" : 4 (mois restants, une fois les 9 ans soustraits)
"yd" : 132 (jours restants, une fois les 9 ans soustraits)
"md" : 10 (jours restants, une fois les 112 mois soustraits)

La fonction DATEDIF peut être en particulier utilisée pour calculer des âges.
Par exemple, si la cellule A1 contient une date de naissance et la cellule B1 la date du jour :

- Âge en années simples :
=DATEDIF(A1;B1;"y") & SI(DATEDIF(A1;B1;"y")>1;" ans";" an")

- Âge en années et mois :
=DATEDIF(A1;B1;"y") & SI(DATEDIF(A1;B1;"y")>1;" ans, ";" an, ") & DATEDIF(A1;B1;"ym") & " mois"

- Âge en années, mois et jours :
=DATEDIF(A1;B1;"y") & SI(DATEDIF(A1;B1;"y")>1;" ans, ";" an, ") & DATEDIF(A1;B1;"ym") & " mois, "
& DATEDIF(A1;B1;"md") & SI(DATEDIF(A1;B1;"md")>1;" jours";" jour")

 

 

On peut utiliser quelques autres fonctions de date très pratiques, mais pas disponibles tout de suite…
Il faut d’abord installer des modules additionnels :
lancer Outils Macros complémentaires, et ajouter Utilitaire d’analyse, s’il n’est pas déjà en place…

MOIS.DECALER ( date_départ ; mois )
génère une nouvelle date, corrigée (en plus ou en moins) du nombre de mois spécifié…
Cette fonction est précieuse pour calculer une date d’échéance !    Exemples :   
MOIS.DECALER ( DATEVAL("15/01/93" ; 1 )    égale    34015    ou    15/02/93
MOIS.DECALER ( DATEVAL("31/03/93" ; - 1 )    égale     34028    ou    28/02/93

NB.JOURS.OUVRES ( date_départ ; date_fin ; jours_fériés )
Renvoie le nombre de jours ouvrés entiers compris entre  date_départ  et  date_fin.
Les jours ouvrés excluent les fins de semaine et toutes les dates identifiées comme étant des jours fériés. Utilisez
NB.JOURS.OUVRES pour calculer les charges salariales au prorata du nombre de jours travaillés.

jours_fériés   représente une plage facultative d'une ou plusieurs dates à exclure du calendrier des jours de travail, comme les jours fériés ou d'autres jours contractuellement chômés.
Exemple
 : NB.JOURS.OUVRES ( DATEVAL("01/10/93") ; DATEVAL("01/12/93") ; DATEVAL("11/11/93"))   égale   43

FIN.MOIS(date_départ;mois)
Renvoie le numéro de série de la date du dernier jour du mois précédant ou suivant date_départ du nombre de mois indiqué. Utilisez FIN.MOIS pour calculer des dates d'échéance tombant le dernier jour du mois.
mois   représente le nombre de mois avant ou après date_départ. Une valeur de mois positive donne une date future, tandis qu'une valeur négative donne une date passée.

Exemples :    FIN.MOIS(DATEVAL("01/01/93"); 1) égale 34028 ou 28/2/93
FIN.MOIS(DATEVAL("01/01/93"); -1) égale 33969 ou 31/12/92

 

Pour prévoir une formule conditionnelle, il faut utiliser la fonction SI…

Première syntaxe et exemple  (on peut ne pas prévoir de cas « non ») :
SI (condition ; expression )          exemple :              =SI ( B23 < 0 ; "Attention !" )
pour faire de la cellule un « drapeau »  (flag)  qui signale fortement un problème important,  sans rien faire sinon…

Deuxième syntaxe  (souvent, on prévoit un cas « oui » et un cas « non ») :
SI (condition ; expression si la condition est  vraie ; expression si cond. fausse )
Exemple :      =SI ( CATotal = 0 ; 0 ; B23 / CATotal )
Ici, pour éviter la division par zéro  qui génère un message d’erreur,  on prévoit deux cas :
une constante (zéro) en guise de calcul,  ou une formule (calcul de pourcentage).

Troisième syntaxe  (quelquefois, on est obligé  d’imbriquer les SI  les uns dans les autres…) :

Exemple : une entreprise consent une ristourne de fin d’année à ses meilleurs clients en fonction du CA cumulé de l’année : si le CA est inférieur à 10 000 F, pas de ristourne.  Si le CA est compris entre 10 000   (inclus) et 20 000 (non compris), ristourne de 5% du CA. Si le CA égale ou dépasse 20 000  sans atteindre 30 000 F, ristourne de 8%. Si le CA est égal ou supérieur à 30 000 sans égaler 40 000 F, ristourne de 10%, ristourne de 15% dans les autres cas.

 

=SI(CA<10000;0;SI(CA<20000;0,05;SI(CA<30000;0,08;SI(CA<40000;0,1;0,15))))

 


Ici, on imbrique les SI :  un SI complet est placé dans le cas « non »  d’un autre SI….
Pour simplifier la réflexion préalable,  il est fortement recommandé de dessiner un petit graphe  (segment de droite),
voire même un organigramme  (c’est vite fait et ça montre bien les enchaînements) :

 

 

 

 

 

 




Un autre schéma, classique et assez clair, est l’organigramme :

 

comparateur

inverse

 

 

=

<> 

 

 

<> 

=

 

 

> 

<=

 

 

>=

< 

 

 

< 

>=

 

 

<=

> 

 

 

 


Notez que le cas non est plus difficile à lire que le cas oui : chaque comparateur a un inverse, et pas exactement celui qu’on imagine au premier abord : le cas non de supérieur n’est pas inférieur… mais plutôt inférieur ou égal !…  Attention donc à bien traiter l’égalité au seuil  comme il faut : lisez bien l’énoncé  et  soyez rigoureux.

 

 

EXTRAIRE UNE VALEUR D’UNE TABLE

Une des fonctions les plus importantes dans un tableur est la fonction
RECHERCHEV,  qui permet de récupérer dans une table une information stable,  à partir d’une information saisie.

Excel propose 2 syntaxes pour 2 besoins très différents :

RECHERCHEV ( valeur connue ; Table ; ColÀRendre ; FAUX )
pour les tables-fichiers
(clients, fournisseurs, produits, agences, voyages, etc.)
Le 4ème argument (FAUX) refuse les approximations : aucune différence ne doit être acceptée entre la valeur connue et ce qui est trouvé dans la 1ère colonne de la table.

RECHERCHEV ( valeur connue ; Table ; ColÀRendre ; VRAI )
pour les tables-seuils et taux
(taux de remises, de commissions, de primes, de TVA, etc.)
Le 4ème argument (VRAI) accepte les approximations : il est tout à fait possible (et même probable) que la valeur connue ne corresponde pas exactement à un des seuils de la 1ère colonne de la table.

J’ai mis des espaces autour des points-virgules pour la lisibilité, mais en fait, il ne faut JAMAIS taper d’espace dans les formules !

Voyons d’abord les tables-fichiers : je veux saisir un code
et récupérer les infos correspondant exactement à ce code dans une table

Soit une table de référence, mémorisée dans une feuille à part, et nommée TableClients :

La table (colonnes entières ! et non pas qqs lignes) est nommée.

Un cas zéro est prévu, pour éviter des tests inutiles dans la formule de recherche.

Soit une autre feuille (ci-contre), dans laquelle je dois seulement saisir le numéro du client (15 par exemple) :

Excel est capable de récupérer automatiquement toutes les infos relatives au client n°15 !

Si je me trompe (en tapant 10 ou 13 qui sont des codes inexistants dans ma table Clients), Excel me signale que les valeurs sont Non Accessibles par un message #NA.

Tant que rien n’est saisi en F4, Excel cherche zéro (contenu de F4), le trouve (en début de table) et affiche les données corres­pondantes (des zéros ou des espaces pour garder un affichage propre). Mon "cas zéro" dans ma table me permet d’économiser de nombreux SI pour garder des lignes vides tant que rien n’est saisi !





En tapant 15 en F4 (
F4 est nommée CodeClientSaisi),
D6 affiche toute seule « Ets Durand »… C’est magique !!!

Une autre formule du même tonneau
permet d’afficher également  « 1 cours Lieutaud » en dessous…

 

Voyons maintenant  les tables-seuils et taux : je veux saisir un nombre
et récupérer dans une table la valeur correspondant à  la tranche  à laquelle appartient le nombre.

Soit une table de référence, nommée TableTauxRistournes qui contient les règles d’attribution des ristournes à mes meilleurs clients : la formule exploitera cette table 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Inutile ici de nommer des colonnes entières, car les perspectives de croissance de la table sont faibles…

Tant que rien n’est saisi en B6, Excel cherche zéro (contenu de B6), le trouve (en début de table, D7) et affiche la valeur correspon­dante (un zéro, ce qui n’affiche rien si j’ai désactivé l’affichage des zéros avec Outils Options…).

En tapant 32 400 en B6  (B6  est nommée CA),
B7 affiche toute seule « 0,1 »… C’est simple !!!
L’outil « Pourcentage » multipliera ce résultat par 100 et lui ajoutera le signe %…
Avec l’outil « Ajout de décimale », on termine la mise en forme.

Avantages formidables de la fonction RECHERCHEV par rapport à une imbrication de fonctions SI :

·     Grande simplicité de mise en œuvre : la fonction RECHERCHEV, une fois apprivoisée, est beaucoup plus simple à taper et à débuguer, plus lisible, qu’un enchevêtrement de SI…

·     De cette simplicité découlent rapidité et fiabilité !!!    Il n’y a pas photo !…

·     On ne peut pas imbriquer les SI sans limites !   Alors que RECHERCHEV est sans limites !

·     Par ailleurs, la formule qui utilise RECHERCHEV peut être protégée sans gêner l’utilisateur novice (puisqu’on ne la modifiera jamais : seule la table fait l’objet des MAJ éventuelles), alors qu’une formule avec des SI imbriqués pose le problème de la déprotection nécessaire, en plus de la complexité de la correction, ce qui rend, en fait, les MAJ inaccessibles à un novice !

·     Ensuite, la mise à jour éventuelle des règles (nouveaux seuils, nouveaux taux…) est très simple (donc rapide et fiable) directement, clairement, et une seule fois !, dans la table (sans toucher aux formules), alors qu’elle est complexe (donc lente et risquée, nécessitant déprotection, réflexion, correction dans le fatras de la formule, recopie sans oubli sur les autres formules, reprotection, tests…) avec des fonctions SI !      Il faut être complètement masochiste pour imbriquer des SI dans les cas simples.

Seul cas dans lequel il faut choisir d’imbriquer des SI : taux appliqués cumulativement : quand on applique un 1er taux à la 1ère tranche PLUS un 2ème taux à la 2ème tranche, PLUS un 3ème taux à la 3ème tranche, etc..

Dans ce cas, il faudra se résoudre à imbriquer les SI… ou bien construire une astucieuse imbrication de tables et de RECHERCHEV, mais on perdra une partie des qualités de simplicité liées à la fonction (les qualités de simplicité de MAJ restant intactes).

Les applications de l’outil RECHERCHEV sont infinies : tous les tableaux du monde (…) offrent un terrain d’application de cette indispensable fonction (j’exagère à peine…).

Tous les utilisateurs d’Excel devraient connaître cette fonction sur le bout des doigts… Il faut être capable de monter une fonction Recherche à tout moment, sans mode opératoire, aussi simplement qu’on fait intellectuellement une addition, sans calculette…

Ceci est ESSENTIEL.    Si on ne maîtrise pas RECHERCHEV, on est débutant sous Excel.

Syntaxe reformulée :

RECHERCHEV (quoi chercher ; où chercher ; quoi rendre ; accepter ou pas les approximations)
ou      RECHERCHEV (valeur unique ; table de recherche ; n° colonne ; faux ou vrai)

En français, on demande à Excel : 
« Cherche cette valeur que je connais
dans la première colonne de la table désignée,
et rends-moi ce que tu trouves dans la colonne x de la table,
sans accepter de différence entre ce que je cherche et ce que tu trouves dans la 1ère colonne de la table ».

On a vu que la fonction RECHERCHEV, utilisée dans une table-fichier, peut ne pas trouver dans la première colonne de la table ce qui a été saisi par l’opérateur (ceci va arriver lors de chaque erreur de saisie, par exemple). 

RECHERCHEV, dans ce cas, affiche un message #NA qui signale le problème…  #NA pour dire
« Non Accessible »…   Mais ce message est bien obscur pour un opérateur peu expérimenté.

Si vous voulez aider un opérateur novice, si ce n’est pas vous qui allez utiliser le tableau, vous avez intérêt à intercepter cette erreur et à ordonner l’affichage d’un message plus clair : vous allez utiliser la fonction ESTNA  (prononcez É-AINA…),  qui s’utilise uniquement en association avec la fonction SI :

Syntaxe :     ESTNA ( expression )      rend       VRAI  ou   FAUX,
                   (ce qui fait que cette fonction n’a d’intérêt qu’à l’intérieur d’une condition de fonction SI)

Exemple :

=SI ( ESTNA ( RECHERCHEV ( CodeClientSaisi ; TableClients ; 2 ; FAUX ) ) ; "Client inexistant" ;
RECHERCHEV ( CodeClientSaisi ; TableClients ; 2 ; FAUX ) )

En français, on dit à Excel :
si mon bloc-recherche rend #NA, alors affiche un message clair, sinon affiche le résultat du bloc-recherche.

Dans cette formule assez longue, vous remarquerez que le bloc-Recherche est tapé 2 fois… Pas moyen de faire autrement, mais la saisie de la formule est quand même très simple si on connaît bien son presse-papier et ses raccourcis claviers : je tape le début de la formule (toute la première ligne de l’exemple ci-dessus), et quand c’est le moment de taper mon deuxième bloc-Recherche, je sélectionne le premier avec la souris, je tape CTRL + C pour le mettre au presse-papier, je me replace en fin de formule avec la touche Fin, puis je tape CTRL + V pour vider le presse-papier… C’est beaucoup plus long à écrire qu’à faire… Essayez, vous serez vite convaincu de l’efficacité de cette manipulation…

La cerise sur le gâteau de l’ergonomie (c’est-à-dire du confort) de mon tableau, c’est d’associer un format conditionnel à mon message d’erreur : si, en plus d’afficher un message clair et lisible, ma formule passe en blanc gras sur fond rouge dès qu’elle affiche 'Client inexistant", c’est spectaculaire et très soigné…         On va vous féliciter, c’est sûr !…

Toujours en complément de la fonction RechercheV,  il faut connaître INDEX et EQUIV qui prennent en charge les cas tordus dans lesquels Recherchev ne fonctionne pas… En gros, EQUIV retrouve une valeur connue dans un vecteur (ligne ou colonne) et rend un rang (un numéro dans la série de cellules alignées)… alors que INDEX est capable d’utiliser ce rang pour trouver la cellule équivalente (de même rang) dans un autre vecteur (ligne ou colonne organisée de la même façon que le 1er vecteur).   Cette combinaison permet de chercher dans une feuille  et  de
trouver dans  une autre feuille
,  même dans un autre classeur  si on veut !   On n’a plus la contrainte de la table unique, avec sa 1ère colonne qui est la seule colonne de recherche possible !

Syntaxe :   EQUIV ( valeur_cherchée ; zone_de_recherche ; type )
permet de localiser (par un rang) une valeur dans une ligne ou une colonne.              
Si type=0, EQUIV s’arrête sur la première occurrence trouvée : le vecteur peut être en désordre.            
Si type = 1, il faut que le vecteur soit en ordre croissant.   (Type = -1, vecteur trié décroissant).

INDEX ( zone_d’extraction ; indice_Ligne ; indice_Colonne )
permet de piocher dans un tableau grâce à 2 indices numériques (un seul si la zone n’a qu’une dimension) INDEX ( vecteur_valeur_à_rendre ; EQUIV ( valeur_connue ; vecteur_de_recherche ) )

Exemple : INDEX ( SalairesNets ; EQUIV ( NomSalariéSaisi ; NomsSalariés ; 0 ) )
On cherche et on trouve dans des colonnes placées où l’on veut : pas de contrainte « Table et 1ère colonne »)…

Certains calculs génèrent
des 
micro-décimales :

Multiplier un prix à deux décimales par un taux de TVA (à 3 décimales) donne un résultat à 5 décimales.

Seules les 2  1ères  décimales sont significatives.

Les 3 autres sont des microdécimales à éliminer.

Mais il faut les éliminer en profondeur avec une fonction ARRONDI, et pas seulement en appa­rence avec une commande Format !

Sinon, vous allez constater une différence entre la somme affichée par Excel (qui compte les microdécimales) et la somme effectuée avec une calculette (qui ne les compte pas)  !!! et vos partenaires ne vont pas aimer cette différence de centimes qui fait naître la suspicion !!!


ARRONDI ( expression ; nbdécimales )

expression désigne une formule ou une adresse
ou autre moyen de générer une valeur

·  Si nbdécimales est supérieur à 0 (zéro), expression est arrondie au nombre de décimales indiqué (au plus proche).

·  Si nbdécimales est égal à 0, expression est arrondie au nombre entier le plus proche.

·  Si nbdécimales est inférieur à 0, expression est arrondie à gauche de la virgule (à la dizaine la + proche,  la centaine, etc.)

Attention ! dans la réalité, bien sûr, on ne tapera pas des chiffres « en dur » comme dans les exemples : on tapera une adresse ou une formule de calcul…

 
 


Exemples
ARRONDI(2,15; 1) égale 2,2
ARRONDI(2,149; 1) égale 2,1
ARRONDI(-1,475; 2) égale -1,48
ARRONDI(24,45; -1) égale 20

On peut forcer l’arrondi au supérieur ou à l’inférieur : 

Les règles sont les mêmes qu’avec ARRONDI : on peut arrondir à l’entier en spécifiant zéro en 2ème argument.

On peut aussi arrondir à la dizaine, à la centaine, etc.


ARRONDI.SUP (expression; nbdécimales )

ARRONDI.INF (expression; nbdécimales )

Pour extraire la partie entière d’un nombre,  on peut utiliser la fonction ENT                  
          ou la fonction TRONQUE


Ces deux fonctions se ressemblent, mais ont des réactions différentes  en dessous de zéro.

ENT ( expression ) Arrondit un nombre
à l'entier immédiatement inférieur.

Exemples :     ENT(8,9) égale 8
ENT(-8,9) égale –9

TRONQUE ( expression ; no_chiffres ) Tronque un nombre en supprimant la partie décimale de ce nombre de sorte que la valeur renvoyée par défaut soit un nombre entier.

Exemples :     TRONQUE(8,9) égale 8
TRONQUE(-8,9) égale -8

Pour calculer le reste d’une division,
il faut utiliser la fonction MOD

MOD ( expression ; diviseur )
Renvoie le reste de la division de l'argument expression par l'argument diviseur.
(Le résultat est du même signe que diviseur.)
Exemple :              MOD(3 ; 2)   égale   1

Pour faire la somme seulement
de certaines cellules d’une plage
,
il faut absolument connaître
la très précieuse fonction
SOMME.SI !

Le troisième argument est facultatif : on ne le remplit pas quand la zone à tester est la même que la zone à sommer.

La fonction NB.SI est également
souvent très utile ! 

Elle permet de dénombrer les cellules d’une colonne qui répondent à une condition (simple).

Cette fonction n’a que 2 arguments car la zone à tester est toujours la même que la zone à dénombrer.

Syntaxe :      Attention au test : guillemets, sauf si simple égalité à une zone nommée !
SOMME.SI ( zone à tester ; test ; zone à sommer )

Exemple : SOMME.SI ( Catégorie ; "cadres " ; Salaires)
va dégager la masse salariale des cadres de la colonne de tous les salaires, pourvu qu’une colonne voisine contienne de quoi faire la distinction (ici, c’est une colonne qui affiche le texte de la catégorie en clair, mais ce pourrait être n’importe quel autre indice codé, numérique ou autre…)

Exemple :  SOMME.SI ( MontantVente ; ">=10000" ) 
va dégager de la colonne des montants individuels de chaque vente, le CA global des « grosses » ventes  (>10 000F)…

Exemple :  SOMME.SI ( TxTVATVA ; TxTVA1 ; Montant )
va sommer les seuls montants pour lesquels le taux de TVA est égal au taux contenu dans la cellule nommée TxTVA1.

Syntaxe : NB.SI ( zone à tester et dénombrer ; test )

Exemples : =NB.SI ( notes ; ">=10" ) compte les bonnes notes de la dernière interrogation écrite…

Autre exemple : =NB.SI ( flag ; 1 ) compte le nombre de cellules de la colonne "flag" (drapeau) qui signalent un pro­blème (en affichant le chiffre 1)…  Cette astuce permet de dénombrer des lignes avec des conditions complexes (plusieurs SI imbriqués qui débouchent sur la valeur 1 si le problème est constaté), ce que ne permet pas  NB.SI  seule.


Pour manier les chaînes de caractères, 
il faut connaître les 
fonctions texte.

 

On a souvent besoin de les utiliser ensemble, par des combinaisons astucieuses…

 

On n’oubliera pas que :
l’opéra­teur de concaténation est le 
&  (on dit « éperluette » ou « et commercial »)

DROITE ( texte ; nbcar )   :  Renvoie les x derniers caractères à droite d'une chaîne de texte.

Exemple :  DROITE ( "Prix de vente"; 5 ) égale "vente"

GAUCHE ( texte ; nbcar: idem à l’envers…

NBCAR ( texte )   :  Longueur (nb de car) d'une chaîne.
Exemple :   NBCAR ( "Prix de vente" ) égale 13

STXT ( texte ; numdépart ; nbcar )
Renvoie une sous-chaîne de n carac­tères extraits d'un texte à partir de la position que vous avez spécifiée.

Exemple :   STXT ("Cours moyen"; 1; 5 ) égale "Cours"
STXT ("Cours moyen"; 7; 20 ) égale "moyen"

Dans les exemples ci-dessus,  on connaît le point de départ et la longueur de la chaîne voulue, or ces infos sont souvent variables  La fonction suivante est donc essentielle ! Elle sert à localiser un caractère donné dans la chaîne :

CHERCHE ( texte_cherché ; texte ; no_départ )
Renvoie le numéro du caractère au niveau duquel un texte cherché est initialement reconnu lors d'une lecture de gauche à droite.  Vous pouvez utiliser les caractères génériques (jokers), le point d'interro­ga­tion (?) et l’étoile (*) dans l'argument texte_cherché. Le point d'interrogation correspond à un caractère unique quelconque et l’étoile correspond à une séquence de caractères quelconque. Si vous voulez trouver réellement un point d'interrogation ou un astérisque, tapez un tilde (~) devant ce caractère.

Exemple : Si la cellule B17 contient le mot « profit » et la cellule A14 l'expression « Pertes et profits » :
                            CHERCHE ( $B$17 ; $A$14 )   égale   11

Utilisez la fonction CHERCHE pour trouver la position d'un caractère ou d'une chaîne de texte dans une autre chaîne de texte de façon à pouvoir utiliser ensuite l'une des fonctions STXT (ou SUBSTITUE) pour modifier le texte.

TROUVE ( texte_cherché ; texte ; no_départ )
la fonction TROUVE, à la différence de la fonction CHERCHE, respecte les majuscules et les minuscules et n'admet pas de caractère générique.

MINUSCULE ( texte ),   MAJUSCULE ( texte ),   NOMPROPRE ( texte )  sont faciles à comprendre seul…

SUBSTITUE ( texte ; ancien_texte ; nouveau_texte ; no_position )

Exemples :        SUBSTITUE("Données Ventes"; "Ventes"; "Coût") égale "Données Coût"
SUBSTITUE("Trimestre 1 - 1991"; "1"; "2"; 1) égale "Trimestre 2 - 1991"
SUBSTITUE("Trimestre 1 - 1991"; "1"; "2"; 3) égale "Trimestre 1 - 1992"

Exemple de combinaison : Je viens de récupérer chez un ami un classeur dans lequel  la même colonne contient à la fois les noms et les prénoms des gens, et dans le mauvais ordre  Or je veux récupérer ces infos (sans les resaisir, bien sûr),  en mettant  le prénom avant le nom  (lui-même en majuscules) :

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

Bien sûr, le découpage de la formule en 7 colonnes est là pour expliquer progressivement les possibilités…
On pourrait aussi bien arriver au même résultat en une seule formule  (un peu moins digeste, il est vrai…) :
=STXT(A3;1;CHERCHE(" ";A3))&" "&DROITE(A3;NBCAR(A3)-CHERCHE(" ";A3;CHERCHE(" ";A3)+1))&" " &MAJUSCULE(STXT(A3;CHERCHE(" ";A3);CHERCHE(" ";A3;CHERCHE(" ";A3)+1)-CHERCHE(" ";A3)))

Excel offre des outils nombreux pour les calculs  financiers. 

Nous nous limiterons aux fonctions simples qui tournent autour des simulations d’em­prunts et d’épargne.

 

Toutes les situations d’emprunt
se définissent avec 5 variables :

 

Ø                   VA = valeur actuelle
Ce que représente aujourd’hui l’ensemble des remboursements futurs.
Par exemple, le montant de l’emprunt pour le prêteur.

Ø                   VC = valeur future
Valeur capitalisée, avec les intérêts

Ø                   VPM = montant des remboursements
Valeur des montants périodiques (par an, par mois…)

Ø                   NPM = nombre des remboursements
Nombre des périodes pour des remboursements constants, à un taux d’intérêt constant.
Si on rembourse tous les mois un emprunt sur 4 ans, NPM = 48  (4 ans x 12 mois par an).

Ø                   TAUX = taux de l’emprunt
Taux d’intérêt par période (année, mois…)
Le taux doit être en rapport avec les périodes :
Si on rembourse tous les mois, un taux annuel devra être divisé par 12 pour donner à Excel un taux mensuel.

 

Il faut connaître 4 variables pour calculer la cinquième,  l’inconnue…

 

Excel propose donc 5 fonctions :
une fonction par cas de figure, 
une fonction par variable inconnue.

 

Remarques générales (pour toutes les fonctions) :

·  Les sommes reçues sont positives, alors que les sommes versées sont négatives.

On peut se placer du point de vue de l’emprunteur ou au contraire du prêteur… il suffit d’adapter les signes…

 

·  L’argument Type = 0 sert à dire que les remboursements ont lieu en fin de période.      Type = 1 => début de période.

 

Ø   Combien faudra-t-il rembourser à chaque période ?

VPM ( taux ; npm ; va ; vc ; type )

Exemple : cette formule renvoie la valeur du remboursement mensuel d'un emprunt de 10 000 F au taux annuel de 8 % remboursable en 10 mois :

=VPM ( 8%/12 ; 10 ; 10000 )  égale  –1 037,03 F

Ø   Combien faut-il prévoir de temps pour rembourser ?

NPM ( taux ; vpm ; va ; vc ; type )

Vc représente la valeur à atteindre après le dernier versement : 0 si c’est un emprunt, un nombre si c’est une épargne.

Exemple : la formule suivante renvoie le nombre de mensualités pour le remboursement mensuel d'un emprunt de 10 000 F au taux annuel de 12 % à raison de 1000 F par mois :           
=NPM(12%/12; -1000; 10000; 0; 1) égale 11
(11 mensualités)

Ø   Combien vaudra mon épargne ?

VC ( taux ; npm ; vpm ; va ; type )

Renvoie la valeur future d'un investissement à remboursements périodiques et constants, et à un taux d'intérêt constant.

Exemple : Supposons que vous vouliez économiser de l'argent pour financer un projet spécifique qui sera mis en oeuvre dans un an. Vous déposez 1 000 F sur un compte d'épargne qui vous rapporte 6 % d'intérêts par an, capitalisés mensuellement, ce qui représente un intérêt mensuel de 6%/12, soit 0,5%. Vous envisagez de déposer 100 Francs au début de chaque mois pendant les 12 mois à venir. Quel sera le montant de votre épargne au bout des 12 mois ?

=VC( 0,5% ; 12 ; -100 ; -1000 ; 1) égale  2 301,40 F

Ø   Quel est le taux d’un emprunt ?

TAUX ( npm ; vpm ; va ; vc ; type ; estimation )

La formule suivante donne le taux d'intérêt d'un emprunt de 80 000 F sur 4 ans (48 = 4 x 12 mois) avec des remboursements mensuels de 2 000 F :

=TAUX ( 48 ; -2000 ; 80000 )  égale  0,77 %

Ø   Quelle est la valeur actuelle d’un investissement ?

VA ( taux ; npm ; vpm ; vc ; type )

Exemple : une compagnie financière vous propose un inves­tissement qui vous rapportera 5 000 F à la fin de chaque mois pendant les vingt prochaines années. Le montant de l'investissement est de 600 000 F et le taux d'intérêt du marché est de 8 % par an. En utilisant la fonction VA, vous découvrez que la valeur actuelle de la suite d'annuités de 5 000 F est :

=VA ( 0,08/12 ; 12*20 ; 5000 ; ; 0 )  égale  -597 771,50 F

Le résultat est négatif car il représente un décaissement, ce que vous devriez payer. La valeur actuelle de la suite d'annuités (597 771,50 F) est inférieure à la somme que vous devez payer (600 000 F) pour réaliser cet investissement. Il n'est donc pas intéressant de souscrire à la proposition de la compagnie.

II -     Opérateurs Retour en haut

Opération

Opérateur

Exemples et remarques

Addition

+

=B4+B$5              =TotalHT+FraisPort
On peut utiliser l’adressage de type « bataille navale » (ligne/colonne)
(avec ou sans dollars $),
mais il est souvent plus lisible d’utiliser les noms de cellules

Soustraction

-

=B4-B$5              =TotalHT-Remise

Multiplication

*

=B4*B$5              =TotalHT*TauxTVA*1,01

Division

/

=B4/B$5              =Total/B3

Les 4 opérateurs arithmétiques sont en double sur le clavier : pavé alpha et pavé numérique.

Puissance

^

Le signe ^ est saisi en tapant AltGr 9 (sur le pavé alpha)
Exemple :         
10²     s’écrit     10^2      sous Excel.

Changement de signe

-

En plaçant un « moins » devant une expression, on en change le signe.

Domaines de cellules

:
;

On peut désigner des groupes de cellules :
Le signe deux-points ( : ) dit « jusqu’à ».
Par exemple,  A1:C4  dit  « toutes les cellules de A1 jusqu’à C4 ».
Le signe point-virgule ( ; ) signifie « et ».
Par exemple,  A1;C4  dit  « les cellules A1 et C4 ».

Formules 3D

:

Quand on travaille sur une seule feuille, on parle de 2D (lignes/colonnes).

Quand on ajoute des liens vers d’autres feuilles, on utilise une 3ème dimension.

Les formules qui joue de cette possibilité sont des formules "3D". Par exemple, on peut additionner toutes les cellules C3 des feuilles Janvier à Décembre dans la cellule C3 d’une 13ème feuille : on écrira :

=SOMME('Janvier : Décembre' ! C3)

Ordre
de calcul

 

Sans parenthèses, Excel effectue les opérations dans l’ordre suivant :
                  
                               Négation (comme dans –1)
                 
%                              Pourcentage
                 
^                               Exposant
            
*  et  /                          Multiplication et division
           
+  et                           Addition et soustraction
                 
&                              Concaténation de deux chaînes de texte
=  <  >  <=  >=  <>            Comparaison

Ordre forcé

(  )

Avec les parenthèses, on impose l’ordre des opérations.
L’opération =3*2+10 donne 16  
(XL fait d’abord la multiplication), 
alors que      =3*(2+10) donne 36…
(on force XL à commencer par l’addition)
                                                                                       
Ceci est essentiel.

Comparaisons

>
>=
<
<=
=
<>

Les fonctions SI principalement, mais aussi quelques commandes et autres outils, utilisent un des opérateurs de comparaison pour exprimer une condition : ci-contre, on lit :
                supérieur     >
                supérieur ou égal     >=
                inférieur    <
                inférieur ou égal     <=
                égal    =
                différent   <>.

Figer une adresse pour la prochaine recopie

$

Lors d’une recopie de formule,
Excel transforme tout seul la formule
pour qu’elle fonctionne encore à sa nouvelle place

Par exemple, si on recopie vers le bas,
Excel change la partie « ligne » des adresses de cellules dans la formule,
pour que la formule fonctionne en s’adaptant à sa nouvelle ligne.

Quand une partie de la formule pointe vers une cellule de référence qui doit être la même dans toutes les formules (TauxTVA par exemple), il faut bloquer le mécanisme de transformation automatique de l’adresse qu’excel exécute lors de la recopie : en plaçant le signe dollar $ devant un numéro de colonne ou un numéro de ligne, on « fige » ce numéro :

Par exemple, $A$1 est une adresse complètement figée :
on peut la recopier dans tous les sens, elle restera $A$1…

Autre exemple :
Dans A$1, seule la ligne (1) est figée, pas la colonne (pas le A) :
si on recopie vers le bas, le 1 reste 1,  mais si on recopie vers la droite,
le A devient B, C, D, etc.       La touche utile est 
F4 !

C’est précieux pour ne créer qu’une seule formule pour tout un tableau :
par exemple, pour calculer des pourcentages ci-dessous, on ne crée qu’une seule formule, utilisant astucieusement le dollar $. Puis on la recopie d’abord la cellule vers le bas, puis toute la colonne vers la droite :

 

Concaténation

&

Précieux opérateur qui permet d’« additionner des textes » :
Si je veux qu’une cellule agrège, compile, rassemble le prénom et le nom contenus dans des cellules séparées, je crée la formule : =Prénom&Nom


Pour ajouter des constantes (par exemple, des espaces),
on les encadre de guillemets " ".

Exemple : =B3&"  "&A3  permet de ne pas coller le nom et le prénom.

III -  

IV - Pointeurs Retour en haut

Nous allons voir ici :

A.     La croix blanche pour sélectionner

B.     La flèche blanche pour déplacer ou copier

C.     La croix noire pour copier en incrémentant

D.    Le i noir pour placer le point d’insertion

E.     Le double trait - double flèche pour les réglages de largeurs /hauteurs

F.      Les pointeurs pour les objets graphiques :

a.       Le pointeur « 4 points cardinaux » pour déplacer ou copier

b.      Les pointeurs double flèche noire pour redimensionner

 

A -    croix blanche pour sélectionner

La grosse croix blanche  apparaît quand on vise le corps des cellules.
Elle signale qu’Excel est prêt à 
sélectionner des cellules 
(les mettre en surbrillance)  dès qu’on va cliquer ou glisser avec la souris :



Notez bien :
sélectionner n’est pas agir !

 

Si vous avez mal sélectionné,
il ne faut pas essayer
d’annuler une sélection avec Ctrl Z


(vous annuleriez la commande précédente,
ce qui n’a rien a voir…).

 

Non, en cas d’erreur de sélection,

il suffit de sélectionner à nouveau :
clic ou glissade avec la grosse croix blanche,
et
« une sélection chasse l’autre »…

 

Pour bien comprendre à quel moment le pointeur change d’apparence,
il faut intellectuellement réduire la croix à son centre. 
Imaginez que la croix blanche a un centre rouge lumineux…  
Il n’y a que cette lumière rouge qui compte…

 

B -    flèche blanche pour déplacer ou copier

La flèche blanche    apparaît quand on vise le bord noir d’une sélection.
Elle signale qu’Excel est prêt à 
déplacer/copier des cellules
dès qu’on va glisser avec la souris  (avec ou sans la touche Ctrl) :

Intellectuellement, il faut réduire la flèche à sa pointe.
Imaginez que la pointe a un bout rouge lumineux…
Il n’y a que cette pointe lumineuse qui compte…
Vous comprendrez mieux à quel moment le pointeur change d’apparence.


C -    croix noire pour copier en incrémentant

La croix noire    apparaît quand on vise le coin bas droit d’une sélection.
Elle signale qu’Excel est prêt à 
copier la sélection en incrémentant
dès qu’on va glisser avec la souris :

Attention :

Cet outil de recopie écrase tout sur son passage :
je l’appelle recopie « rouleau compresseur »

 

Par ailleurs,
Excel n’incrémente que quand il le peut
(sinon il recopie mais n’incrémente pas) :

il connaît
lundi, mardi… janvier, février…
il est capable de prolonger la suite Région 1
il est même capable d’utiliser vos suites personnelles
(créées avec la commande Outils Options,
onglet Listes pers.)…
Mais quelquefois,
il faut sélectionner 2 cellules de départ

pour qu’Excel puisse deviner la suite :

Intellectuellement, il faut réduire la croix à son centre.   
Imaginez que la croix noire a un centre rouge lumineux…
Il n’y a que cette lumière rouge qui compte…
Vous comprendrez mieux à quel moment le pointeur change d’apparence.

 

D -   i noir pour placer le point d’insertion

Le i majuscule noir    apparaît quand on vise une zone de saisie de texte   (la barre de formule, souvent).  

Il signale qu’Excel est prêt à  placer le point d’insertion  là où on va cliquer avec la souris :

 

Intellectuellement, il faut réduire le i noir à son centre. 
Imaginez que le i a un centre rouge lumineux…
Il n’y a que ce point lumineux qui compte…
Vous comprendrez mieux à quel moment le pointeur change d’apparence.


E -    double trait - double flèche
pour les réglages de largeurs /hauteurs

Le pointeur double trait-double flèche       
apparaît quand on vise une zone de réglage de volet   (entre deux zones « à géométrie variable »…).  
Il signale qu’Excel est prêt à 
déplacer le trait de séparation  à partir de là où on va glisser avec la souris :

Largeur et hauteur des lignes et des colonnes

 

Création, réglage et suppression
d’un volet

 

Tailles respectives de
la zone des onglets et de
celle des ascenseurs

 

Comme d’habitude, pour comprendre les transformations de votre pointeur,
réduisez-le intellectuellement à son centre de gravité  (son centre, souvent…)…

 

A -    pointeurs sur objets graphiques

Enfin, sur tous les objets dessinés (les formes automatiques, les graphiques,
les images importées, les photos, les organigrammes, les zones de texte, les WordArts, etc.),
le pointeur peut prendre deux apparences, suivant que l’on vise le corps de l’objet ou ses poignées
(8 carrés placés autour de lui après avoir cliqué dessus)  :

Soit c’est le pointeur « 4 points cardinaux »
qui permet de déplacer/copier l’objet graphique
(pour copier, il faut glisser en gardant Ctrl enfoncée) :

Soit c’est le pointeur double flèche noire
qui permet de redimensionner l’objet :

 

O  O  O  O  O

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un AMI, aide-mémoire informatique gratuit,
et deux nouveaux livres, l'un sur
EXCEL, l'autre sur ACCESS,
sont disponibles sur :
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